Chapitre 3 – La Parisienne

Après l’effervescence de la course Oxy’Trail en juin dernier, je me suis lancée un nouveau défi : courir 7 km sans m’arrêter ; cette nouvelle étape me rapprochant de mon objectif final : finir un semi-marathon.

Pour atteindre cette nouvelle étape, j’ai décidé de participer à une course 100 % féminine – La Parisienne.

Je vous avouerai que tout ne s’est pas fait sans peine.

Explications…


Ma préparation à la course

Après avoir couru l’Oxy’Trail (5 km – 08″04’/km), j’ai décidé de réitérer l’expérience avec une autre course mais, cette fois-ci, en augmentant la distance. Le temps importe peu pour moi, je souhaitais juste réaliser une autre course sans m’arrêter.

Le problème est que étant tombée malade (une saleté de bronchite asthmatiforme qui traîne sur plusieurs semaines en plein été… vous y croyez vous ?!) et mon manque d’assiduité à la suite de cela (en effet, le fait de ne pouvoir courir pendant près d’un mois ont cassé mon dynamisme) ont fait que je n’ai bénéficié que de deux entraînements (d’une distance de 7 km).Les entraînements ne présageaient rien de bon puisque j’étais tentée de m’arrêter à plusieurs reprises à une semaine de la course (et oui, quand on fait mal les choses, on les fait jusqu’au bout !).

La Parisienne

La Parisienne 2018

La Parisienne est une course réservée aux femmes organisée depuis maintenant 22 ans. Le nombre d’inscrites accroît d’année en année. C’est une course dont le parcours est l’un des plus beaux des courses parisiennes. L’ambiance est au rendez-vous puisque chaque année une destination est choisie pour thème. Pour cette 22ème édition, le rendez-vous était pris pour un dépaysement total direction New York.

Le village, lors du retrait du dossard mettait tout de suite dans l’atmosphère new-yorkaise. Les animations mises en place, le décor, tout était parfait! Après avoir récupéré mon dossard et observé ce qui m’attendait pour la course j’étais entre excitation et appréhension.

Le jour de la course

Pour des raisons de logistiques, j’ai choisi de partir avec le premier SAS de départ. Arrivée au village, la foule m’a impressionnée. De nombreuses femmes couraient par équipe avec leurs collègues. J’avais limite l’impression que j’étais la seule à courir sans coéquipière. Après une longue attente (il faut faire partir près de 40 000 coureuses, ce n’est pas rien!), qui ne s’est pas trop fait ressentir tant l’ambiance était au top, mon tour était enfin venu de franchir la ligne de départ!

Poussées par toutes, je me suis retrouvée à courir beaucoup trop vite dès le départ. Les deux premiers kilomètres ont été donc laborieux. Finalement, j’ai réussi à reprendre mon souffle et ai pu profiter de ce beau parcours et des animations placées tout au long des 7 km. J’ai avancé avec une seule idée en tête: ne pas m’arrêter!

Je n’étais pas peu fière lorsque je voyais des femmes qui étaient visiblement plus en forme que moi marcher tandis que je les dépassais. J’ai aimée voir des enfants encourager leur mère avec une jolie pancarte.

Les kilomètres défilaient… puis vint le dernier kilomètre! Finalement cette distance ne me semblait pas si horrible. J’ai accéléré la cadence jusqu’à voir la ligne d’arrivée. J’ai rassemblé mes dernières forces pour finir cette course.

Une fois la ligne d’arrivée franchie, une très grande satisfaction. Même si je n’avais pas d’objectif temps, je souhaitais toutefois réaliser cette course en moins d’une heure… Objectif atteint : 56 min. 20

La Parisienne

Prochaine étape ?

Cette fois-ci, je refais une petite course (5 km) en novembre avec quelques amis. Il s’agit de la Urgent Run Paris dont les bénéfices seront versés à des associations pour créer des sanitaires dans les pays du tiers-monde. 

Si tu veux te joindre à nous, n’hésite pas 🙂

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